Expositions

Du 15 au 30 juin 2023

L’association BD AOC et Maison de Fogasses
ARTS CROISE
5 Maîtres de la BD exposent leurs peintures 

20/21 Octobre 2018 
10h / 19 h 

 

Vernissage le 19 Octobre 2018 à 19h 
à Maison de Fogasses 
37 rue des Fourbisseurs 84000 Avignon 

 

Les Artistes : 

-ROSINSKI
-ROOSVELT
-SURZHENKO
-BOSCHI
-FAURE

 

Au programme 

EXPOSITIONS / DEDICACES / ATELIERS /

RENCONTRES / ANIMATIONS / LIBRAIRIE / BD PARA-BD 

Contact : 
Association BD Aoc = 06-10-54-14-05
Maison de Fogasses = 04-90-87-25-02

Liens :

https://www.facebook.com/Festival-BD-AOC-Vaison-la-Romaine-416626998374754/?rc=p

http://www.bdaoc-vaison.net/

http://www.maison-de-fogasses.com/

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https://twitter.com/fogasses

 

Entrée à 3€ Billetterie sur place  
Gratuit pour les moins de 12 ans

 

L’Inde et moi 

Un film de Roman Estratat sur l’exposition Bhakti, les âmes de l’Inde. 

Teaser d’1m30 à venir…

 

Exposition Bhakti, les âmes de l’Inde

Emma Chedid-Advenier

Elisabeth Vaillé

du 5 Juillet au 15 Aout 

de 11h à 23h

 

C’est le 5 juillet, à l’aube du Festival d’Avignon, qu’ouvrira à Maison de Fogasses l’exposition « Bhakti », qui se poursuivra jusqu’au 15 août, après avoir été accueillie à Paris à la galerie ArtCube en mai 2018.

Cette exposition, fruit de la rencontre des deux artistes, propose un voyage en Inde au travers des visages, lieux et personnages qui ont inspiré la démarche créative d’Emma Chedid-Advenier, artiste peintre, et Elisabeth Vaillé, artiste photographe.

Elles partagent, outre une passion pour ce pays et son peuple, la même inspiration : l’amour des êtres humains, et le désir de retranscrire, par leurs arts respectifs, la beauté sous toutes ses formes, et le partage d’une vaste palette d’émotions.

Egalement un lien fort avec le Sud, Emma vit en Provence dont la lumière la nourrit, et Elisabeth partage son temps entre l’Inde et la Camargue. C’est aussi le fruit d’une rencontre-coup de cœur avec Corinne Guyon, propriétaire de la Maison de Fogasses, qui les entraîne à exposer dans ce lieu unique et magique.

Pour comprendre leurs démarches, rien de mieux que de les laisser s’exprimer :

Elisabeth Vaillé :

Novembre 2012, après une longue absence due à un changement de vie radical, je décide de revenir en Inde pour me ressourcer. Le vertige est immédiat. Je constate, mon incapacité à convoquer le moindre souvenir d’un passé qui me paraissait pourtant éclatant. Frappée depuis toujours de troubles de l’attention, je retrouve dans ce néant mental soudain, cette même peur du vide qui, depuis mon divorce, m’avait douloureusement habitée. Dès lors, je suis obsédée par l’idée de fixer la réalité pour contrer la fugacité de cette mémoire, d’imprégner sur le papier les lieux, les visages, les instants de partage vécus, au risque de les perdre et de me perdre aussi.

La photographie est devenue une nécessité vitale. Elle s’impose à moi, à la fois comme un antidote à ce déséquilibre mental et comme un médium idéal, m’offrant la possibilité de me constituer une nouvelle mémoire. Elle est aussi la sève créatrice qui se remet à couler au plus profond de moi, me permettant d’ancrer de nouvelles racines, de bourgeonner et d’avoir à nouveau l’envie de …

A travers elle, je parviens enfin à analyser la démarche de deuil, inconsciemment entreprise, de « ma vie d’avant ». J’apprends à dépasser cette déchirure familiale longtemps restée béante. Je comprends également ma chance de pouvoir tout reprendre à zéro.

D’animal sauvage sur le point de s’effondrer, je deviens photographe par instinct de survie.

Fixer mon histoire, mon territoire, tout en questionnant mon intimité de femme est aujourd’hui devenue une quête. A travers chacun de mes clichés, je réalise qu’il n’est question que de cette intimité-là. Faire, être à nouveau soi, comprendre pour pardonner, me libérer et me re-construire.

Avec la série BHAKTI, « ma » Mother India m’offre, une nouvelle fois, sa magie régénérante. Je prends conscience que l’important est de transmettre et de partager, dans la générosité et la bienveillance, ce que cette terre-mère m’a enseigné : (Oser) Être celle que l’on est !

Emma Chedid – Advenier :

« L’Inde m’a donné vie.

Ma première entrée a été la culture, qui m’a préparée au premier voyage.

La musique d’abord, grâce aux Beatles et Ravi Shankar, à Najma Akhtar sur Radio Nova dans les années 80, m’ont donné le goût de toutes les musiques indiennes. La philosophie ensuite. Lorsque j’avais une vingtaine d’année, un livre m’a attirée « les Mythes et les Dieux de l’Inde » d’Alain Daniélou. Grâce à ses explications sur la nature de l’Absolu, pour la première fois j’ai compris de quoi j’étais faite et ce dont je fais partie. La pratique du Baratha Natyam, danse shivaïte du Tamil Nadu, du Kathak, danse de cours de l’Inde du Nord, l’initiation au chant hindoustani, la pratique du Hatha Yoga, que j’enseigne, et sa philosophie, ont structuré mon corps, mon esprit et m’ont ouvert à des espaces infinis.

Je n’ai que gratitude pour l’Inde. Pour les voyages que j’y ai faits. A chaque fois c’est un rendez-vous important de ma vie. Je vais savoir là où j’en suis, ce que j’ai à polir, pétrir et travailler encore ; elle est un implacable miroir, capable de nous montrer nos zones d’ombre et de nous morceler pour mieux nous ouvrir.

Peindre les visages de ceux qui sont une parcelle de son Âme était une nécessité, ils m’ont permis de rester reliée à Elle.

La Lumière de ces regards résonne en moi, et j’ai besoin de les transmettre. Quand parfois je me débats avec la matière, je plonge au fond de leurs yeux, j’y trouve une bienveillance et un Amour infinis, j’y trouve une joie profonde et silencieuse, j’y puise du courage. C’est Cela que j’espère transmettre dans chacune de mes toiles. Réussir à ce que chaque être donne un aperçu de ce qu’il y a derrière, et qu’en plongeant dans ces âmes indiennes, on reçoive quelque chose qui nourrisse la nôtre et lui fasse du bien.

 L’Inde relie les êtres. Elle nous a fait nous rencontrer, Elisabeth et moi. A la tête de 15 tableaux, je n’avais envie d’exposer seule car l’Inde était le centre de mon travail. Un ami commun nous a mis en contact, et tout de suite il y avait une évidence ; et nos travaux se sont accordés comme s’ils se connaissaient déjà. Voilà la naissance de Bhakti. Un hommage à cette terre qui a donné vie à chacune de nous. Nous souhaitions offrir tout ce que nous pouvions pour qu’elle puisse entrer dans les cœurs comme elle inonde les nôtres.

 Pour accompagner nos photos et nos peintures, il fallait aussi que l’ouïe entre en jeu, alors j’ai composé 3h de bande son, avec toutes les musiques que j’écoute lorsque je peins (la voix exceptionnelle de Pandit Jasraj qui ouvre le bal avec la Gayatri Mantra, Kishori Amonkhar, les chanteurs de qawals, dont les Sabri Borthers, des soufis pakistanais dont l’un d’eux a été assassiné par les fondamentalistes musulmans, des musiques de Bollywood, d’antan ou actuelles, entre autres…). Anna, Joseph, Matthieu et Louis m’ont rejoint dans cet hommage en lisant des poèmes de Kabir et de Tagore, et puis il y a des extraits de ceux qui ont montré la voie à beaucoup d’êtres humains sur terre, celle d’Alain Daniélou (qui a introduit la musique indienne en France notamment), Yogananda et Gandhi. Si le voyage a démarré à Paris, il n’en est qu’à ses débuts. »

 

EXPOSITION BHAKTI DU 5 JUILLET AU 15 AOUT

MAISON DE FOGASSES

37 RUE DES FOURBISSEURS

84000 AVIGNON

TEL : 04 90 87 25 02

contact@maison-de-fogasses.com

 

« Âme de béton

silence primâle

cicâtrice d’humânité »

Allegre, Poutout, Galbiati

Du 30 Mai au 25 Juin 2018

Vernissage le 31 Mai à partir de 18h

 

 

Julien Allegre 

« Sculpteur, il travaille principalement le métal, étant fasciné par cette matière: les techniques liées à sa mise en forme mais aussi pour son histoire et ses nombreux champs de transformation. Il travaille entre autre à partir de matières recyclées, le baril de pétrole et le cerclage sont ses sources principales. Il inscrit l’humain au centre de son travail, mettant en résonances les notions de fragilités, de gravité ou de temporalité. Textures, strates, scarifications, telles les traces d’une ethnie universelle en quête…

http://www.julienallegre.net/

Patrice Poutout

Epurer les lignes, ôter le superflu pour toucher au squelette des choses, retrouver l’enfoui, allier le sens à la forme pour créer l’émotion du regardeur…

… Supports proposés à l’imaginaire, les stèles, objets de mémoire, tendent à représenter l’intime aussi bien que la collective condition humaine. Enracinées dans la matrice, elles se dressent comme un appel à une conscience perdue, à l’élévation… 

https://patricepoutout.com/

Davide Galbiati

Au milieu des citées urbaines, derrière les façades de béton vivent des âmes en quête de sens, de foi et d’idéaux. Face à la mutation rapide du monde et à la perte du contact avec la nature, l’homme oublie sa part sacrée.

A travers mon travail, je mets en avant ce jeu de forces entre l’ancien et le moderne, le visible et l’invisible.

http://www.davidegalbiati.com/

 

 

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